Le jour de congé

Les seringas et les vignes en fleurs sentent fort dans toute la campagne.

Quand elle me parle, elle ouvre vers moi ses grands yeux, bleus comme des fleurs de chicorée.

Maria et ses copines rient comme des hyènes en regardant les garçons qui sont encore plus idiots qu'elles.

Il a pêché des grenouilles et tout d'un coup, c'est une salamandre qui est venue ; il n'a pas voulu la décrocher du hameçon parce qu'on dit que les salamandres brûlent.

Je suis entrée dans le bois ; je voulais voir si le sorbier avait encore des sorbes ; il y avait peu de chance parce que les oiseaux aussi ont faim.

Elle était si menue et légère qu'elle semblait une bergeronnette voletante.

On a aussi mis des fleurs sur la charrette, des iris d'eau parce qu'au mois d'août il y a peu de fleurs dans les champs.

Maman se précipiterait en criant, Galla ! en pleurant.

Je suis née le jour de la Saint-Pépin ; je trouve d'être née ce jour-là ; lorsque je l'ai dit à Fanny, elle a ri.

Elle a trois ans ; c'est moi qui lui ai donné son nom, Antonnella.

Maria et ses copines rient comme des hyènes en regardant les garçons qui sont encore plus idiots qu'elles.

C'était en été, un mois d'août sauvage ; Cendrine et moi, on gardait les vaches dans le pré qui est là, au bord du ruisseau.

À la visite médicale du lycée, on m'a dit que j'avais le cœur hypertrophié.

Ma grand-mère […] a eu des rhumatismes graves au point de ne plus pouvoir marcher.

Mon père trayait les vaches, et les seaux et le passe-lait s'entrechoquaient.

Lorsque mon père fauche le foin, s'il rencontre une couvée de poussins, il continue pareil et les poussins qui n'ont pas le temps de fuir sont écrasés ou coupés en morceaux par lame de la faucheuse.

On n'est pas au pays du soleil, ici. Ici, c'est un pays de marécages, de bruines et de brumes.

Le guidon est remarquable par ses mancherons relevés très haut ce qui permet de rester bien droite quand je circule sur ma bicyclette.

J'entreprenais de me confectionner une sacoche avec un des sacs de jute dont on se sert pour le blé.

Je remonte le chemin bordé de treille qui longe la route.

Les contrevents de la maison étaient fermés mais un peu de lumière filtrait par les fentes.

C'est tellement triste que j'aurais préféré ne pas naître et que tout le monde soit content.

S'il n'y avait sur la terre que les gens désirés, la terre serait presque déserte.